Voici la troisième partie de notre nouvelle série « Séjour Sénégal témoignage ». Elle a pour but de mettre à l’honneur le voyage en Afrique et vous donner envie de sauter le pas !
Aujourd’hui, c’est Sylvy, une infirmière vadrouilleuse, qui nous parle de son séjour au Sénégal. Tel un carnet de route, elle nous décrit les lieux et les moments qui l’ont marqué.
« Ce voyage fut l’occasion de rencontrer une population chaleureuse, très représentative de l’Afrique de l’ouest, tant par sa joie de vivre, sa simplicité et son goût pour les couleurs chatoyantes, son histoire très impactée par la colonisation…le tout baigné par la poussière des pistes, le son des percussions…
L’idée était de ne pas séjourner dans une grande ville, bruyante et polluée, et, si possible d’aller au contact de la population donc, après une arrivée nocturne à Dakar et une très brève nuit, je suis partie en taxi collectif en direction du nord vers le lac rose, qui, si chacun se souvient, fut célèbre pour avoir été longtemps l’étape finale et l’arrivée du fameux « Paris-Dakar » !!
Ce lac magnifique est gorgé de sel et on y trouve encore des hommes très courageux pour l’extraire avec des moyens rudimentaires. Ce lac est variablement rose en fonction des rayons solaires et suivant les heures du jour.
C’est un endroit redevenu calme qui pourrait inspirer les esprits poètes…
Puis, de nouveau en taxi-brousse, direction nord pour Saint Louis du Sénégal. A l’origine, il s’agissait de l’ile Saint Louis (en l’honneur du roi de France de l’époque !) Ce lieu doit aussi son nom au fait que cette langue de terre située à l’embouchure du fleuve Sénégal était isolée du continent à l’époque. Elle y est reliée depuis longtemps par le fameux pont Faidherbe (ingénieur français qui l’a construit). La structure de ce pont rappelle, à bien des égards, la ferraille de la tour Eiffel.
Cette ville fut la première capitale du Sénégal, elle conserve encore de riches traces de la colonisation française sous forme de maisons aux couleurs magnifiques, balcons à colonnes. Chaque détour de rues rappelle l’histoire. Il fait bon s’y perdre au son du jazz omniprésent dans les bars ou à l’hôtel de l’aéropostale (et oui, c’est aussi de là que Mermoz partit pour la première liaison postale transatlantique vers le Brésil !)
Musique, douceur, mais aussi suractivité sur la partie sud de la ville nommée « langue de barbarie » où des milliers de pécheurs tentent de faire vivre des familles très nombreuses…odeurs de pêche, barques multicolores, enfants en haillons qui courent en tous sens…tel est le programme de ce lieu unique !
Depuis Saint Louis, j’ai profité de la possibilité de découvrir le Parc de Djoudj, l’un des plus grands parcs ornithologiques du monde. Il convient de prendre une barque menée par un guide. La visite dure environ une demi-journée. Si vous avez de l’intérêt pour les pélicans, vous pourrez les observer tout à loisir…leur vol militaire, leur stratégie de pêche, leur nurserie… je dois dire que depuis cette excursion, mon regard sur ces volatiles a bien changé… sans compter la rencontre avec un petit croco, un boa et…un varan…que la nature est donc riche !
Puis, mes désirs m’ont menée encore plus au nord, près du fleuve Sénégal qui constitue la frontière avec la Mauritanie. Là, l’ambiance est tout autre. En effet, la vie sur les bords d’un fleuve-frontière à la limite de la zone subsaharienne de la Mauritanie fait encore varier les paysages…bref, si je dois donner objectivement mon avis sur cette destination : ALLEZ Y !!! »
Un grand merci à Sylvy pour le partage de son expérience personnelle.
Nous espérons que ce troisième témoignage vous a plu. Nous reviendrons très prochainement avec un nouveau récit !
Thierry, gérant et propriétaire de l’hôtel Ô Coeur de Passy
